Le DIF, réservé exclusivement aux salariés, a été remplacé en 2015 par le CPF, ouvert à tous les actifs, dont les auto-entrepreneurs et demandeurs d’emploi.
Ce dispositif est alimenté par des cotisations (lors des périodes de travail) qui se cumulent, donnant droit à un montant permettant de financer certaines formations.
Selon le site www.creation-entreprise.fr, « Les adhérents au régime simplifié y participent à travers la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP), calculée à partir d’un taux fixe appliqué sur le montant de leur chiffre d’affaires (0,10 % pour les commerçants et les professions libérales non réglementées, 0,30 % pour les artisans, 0,20 % du chiffre d’affaires pour les professions libérales réglementées). De fait, si l’auto-entrepreneur n’enregistre aucun résultat économique, la CFP n’est pas due.
Tous les auto-entrepreneurs ont la possibilité de se procurer une attestation de versement de la contribution à la Formation Professionnelle sur le site de l’URSSAF (via la déclaration micro-entrepeneur) rubrique “mes échanges avec l’URSSAF” (pour les activités libérales réglementées). Les micro-entrepreneurs qui fournissent une prestation commerciale ou artisanale peuvent la retirer sur le site https://www.secu-independants.fr/
Ce document n’indique pas le niveau des droits, mais mentionne le montant de CFP versée au cours des douze derniers mois. »
Il existe cependant une autre alternative au CPF :
« Au-delà de ce dispositif, l’auto-entrepreneur a la possibilité de débloquer des financements à travers les FAF, eux aussi financés par sa cotisation : l’Association de gestion du financement de la formation des chefs d’entreprise (Agefice) est dédié aux commerçants et prestataires de services, et le Fonds d’Assurance Formation des Chefs d’Entreprises Artisanales (FAFCEA) aux artisans. »